C'est quoi le pitch? Joséphine se donne 14 jours pour trouver l'homme de sa vie sur le site de rencontres Tinder. Elle like, elle nope, elle matche... plus rien ne l'arrête. Et elle enchaîne les rendez-vous pour espérer trouver la perle rare. 

Mon avis: 

Quand on sort d'une relation comme celle vécue par Joséphine et qu'on en ressort le cœur brisé, quoi de mieux que de remonter en selle sans plus attendre? Bon, ce n'est pas trop ma conception de la chose et n'ayant vécu qu'une seule grande histoire, que je continue de vivre, je suis sûrement mal placée pour comprendre Joséphine. Ce qui explique peut-être que je n'ai pas pris autant de plaisir à le lire, malgré une très bonne plume, un style drôle et rafraîchissant. Il y a quelques années, encore célibataire, j'aurais sûrement adoré. Ne cherchant plus l'amour puisque je l'ai trouvé, cet enchaînement de conquêtes m'a semblé un peu lourd. Joséphine s'amuse mais n'a pas l'air de s'intéresser aux conséquences. La main scotchée au téléphone, elle ne vit et ne respire plus que par Tinder. 

Tout part d'un défi lancé avec ses copines , et comme elle n'a plus de boulot, elle se prend rapidement au jeu. Elle tombe sur tous types de spécimens, comme celui qui n'a pas d'argent sur lui et qui la laisse régler l'addition, l'homme marié... 

La couverture, très attrayante, avec ces hommes et ces femmes greffés à leur smartphone, et le titre, hyper bien trouvé, puisque faisant résonance avec les Kinder Surprise, promettait un roman à rebondissements. Et en effet, on ne s'ennuie pas avec Joséphine, devenue une vraie mangeuse d'hommes en moins de deux semaines. Il lui manquait juste un peu de recul sur tout cet enchaînement d'événements. N'étant pas une grande adepte des sites de rencontres (j'ai essayé un temps, par curiosité, Badoo, Meetic et Adopte un Mec, sans vraiment me lancer), je ne suis pas surprise qu'elle tombe sur des "cas". Attention tout de même à ne pas vivre que de ça. Quoi de mieux que de se rencontrer dans la vraie vie? 

  • Tinder Surprise, Ana Ker, éditions Albin Michel (2017)
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