C'est quoi le pitch? Enzo vient d'arriver dans sa nouvelle école et a du mal à se faire des amis. Alors quand Florie et sa bande sont venues pour lui demander 2 euros qu'elles dépenseront en bonbons dans la boulangerie d'à côté, il se dit que ce n'est pas trop cher payé pour une amitié. Sauf que les filles ne comptent pas s'arrêter sur une seule fois, flairant "la poule aux œufs d'or"... 

Mon avis : 

Je ne suis pas assez calée en jeunesse pour comparer, mais je crois qu'il existe peu d'histoires abordant aussi bien la question du racket, tout comme la difficile adaptation d'un enfant dans un nouvel environnement. 

Le racket peut survenir dès l'école primaire et il est important de les sensibiliser le plus tôt possible et d'expliquer aux enfants en quoi demander de l'argent à autrui est dangereux, et que ça ne se fait pas. Le fait d'avoir choisi trois filles en tant qu'harceleuses n'est pas laissé au hasard, tout comme le fait que le garçon soit une victime. Nous sommes parfois surpris de l'identité des gentils et des méchants, il ne faut pas se fier aux apparences. Pour avoir vu certains enfants montrant une facette différente devant des adultes et avec leurs camarades, je sais de quoi je parle. 

Dans tous les cas, il faut en parler, ne pas laisser la situation s'envenimer au point de commettre l'irréparable. Enzo mettra du temps à se confier, par peur des représailles, mais dès lors qu'il le fera, cela s'améliorera pour lui. 

  • Rackette-moi si tu peux, Sophie Adriansen, Gulf Stream éditeur (2018)
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