C'est quoi le pitch? La suite des aventures de Maxime, qui a maintenant une petite amie et doit concilier famille, amour et amitié... Sans contrarier qui que ce soit. En plus de cela, il lui faut préparer le bac ! 

3 raisons de lire ce livre : 

Un drôle de petit monde qui gravite autour de Maxime, pour un résultat toujours aussi détonnant ! Ce second tome est enrichi de personnages qui étaient moins présents dans la toute première histoire, Comment (bien) rater ses vacances. Normal, Maxime reprend les cours, retourne chez ses parents, voit ses amis, et surtout, il a trouvé l'amour. 

L'entrée de Maxime dans l'âge adulte. Maxime s'affirme davantage. La musique prend une place prépondérante dans sa vie, sa copine Natacha aussi. Ce qui ne change pas, c'est sa propension à vouloir se dépêtrer tout seul des situations dans lesquels il se met, en pensant bien faire. Comme l'achat de ce téléphone douteux pour remplacer un iPhone ! Ou bien sa façon de faire la cuisine qui ne contente que son estomac. Il improvise, ne se prend pas la tête, tente des expériences qui, bien souvent, échouent, mais il n'en fait pas ombrage et recommence. Dans ce tome 2, ça y est, il a 18 ans, mais, vivant encore chez ses parents, peut-il se permettre de découcher quand ça lui chante? Pas si simple ! J'en sais quelque chose pour avoir vécu chez les miens jusqu'à l'âge de 27 ans ! Ils seront toujours là à s'inquiéter pour vous, à vous demander où vous allez, à quelle heure vous rentrerez. Et vous aurez beau leur dire "ça va, je suis majeure et vaccinée", eux vous rétorqueront que tant que vous vivez sous leur toit, vous devez leur rendre des comptes. 

Verdict : Des péripéties toujours aussi drôles et rocambolesques ou un ado sur de son intelligence à qui on aimerait bien rabattre un peu le caquet? Maxime a grandi, forcément, mais globalement, il reste ce même ado un peu insouciant et peu débrouillard poursuivi par la malchance. Il y a encore quelques situations qui valent le détour, la meilleure étant celle de la fin, où l'on se demande ce qu'il va advenir de lui (ah ah !!! Suspense, suspense). D'un autre côté, son ton ironique peut être un peu casse-bonbon sur les bords, et on aurait bien envie de le remettre à sa place. Il semble avoir réponse à tout, ce qui a le don d'irriter sa copine ou ses parents ! Au final, il est possible de passer outre ses sarcasmes et ses petites notes intempestives en bas de page qui ne font rire que lui-même car il a quand même de bons côtés, qui nous le rendent sympathique. Il donne du soutien scolaire à un enfant atteint d'Asperger, il reste assez simple malgré tout ce qui lui tombe dessus (et il s'en prend encore pas mal dans ce deuxième tome...). 

  • Comment (bien) gérer sa love story, saison 2, Anne Percin, éditions du Rouergue (2011)
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